Press Release

PRESS RELEASE

13/11/2024

As Senegal prepares for its legislative elections on November 17, 2024, the West African Civil Society Forum (WACSOF) issues a call for a peaceful, transparent, and inclusive electoral process, urging all stakeholders to ensure that the upcoming elections reflect the will of the people in an atmosphere of serenity and respect for democratic principles.

WACSOF expresses deep concern over the recent political tensions that have marred the electoral environment, particularly violent clashes between supporters of the ruling party and opposition groups. Notably, incidents in Saint-Louis between members of the PASTEF party and those of the opposition Samm Sa Kaddu party resulted in injuries and arrests. WACSOF strongly condemns such violence and emphasizes that political conflicts must never undermine the peaceful democratic processes that are fundamental to Senegal’s future.

In the face of rising tensions, WACSOF calls on all political actors to exercise restraint and responsibility. The organization warns against inflammatory rhetoric and actions that could escalate the situation further. WACSOF emphasizes that leaders, especially those in positions of power, must work to de-escalate tensions, promote national unity, and respect democratic norms. Political leaders have a duty to ensure the integrity of the electoral process and to act in ways that support peace and unity, free from violence and hostility.

As a country that has long been a beacon of democracy in West Africa, Senegal’s democratic integrity is at risk if these elections are not conducted in a manner that respects the rights of every citizen. WACSOF urges all political actors to engage in peaceful dialogue and to avoid any actions that could undermine the credibility of the electoral process or threaten national stability.

WACSOF also underscores the importance of a transparent and inclusive election, where every citizen can vote freely and securely. The role of civil society is critical in monitoring the elections to ensure that international standards are upheld and that the process remains fair and credible. WACSOF calls for the strengthening of transparency mechanisms, particularly with regard to the voting and counting processes, to ensure that the results are a true reflection of the people’s will.

In addition, the organization calls for national unity amidst the ongoing socio-economic challenges in Senegal, including rising prices and the effects of recent floods. WACSOF urges all political leaders and citizens to work together to overcome divisions and focus on the shared goal of a democratic and prosperous future for Senegal.

“As Senegal approaches this critical moment, we must remember that democracy is strengthened through peaceful dialogue, mutual respect, and a commitment to the rule of law. These elections are an opportunity to reaffirm Senegal’s reputation as a model of democracy in West Africa,” WACSOF stated.

Finally, WACSOF reaffirms its commitment to supporting peaceful and transparent electoral processes in West African countries and calls on all Senegalese citizens, political parties, and authorities to unite in guaranteeing the country’s stability, preserving democratic values, and ensuring the people’s confidence in their institutions.

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About WACSOF

The West African Civil Society Forum (WACSOF) is a key regional network of civil society organizations (CSOs) from across West Africa. Its primary mission is to promote civil society engagement in democratic governance, human rights protection, and sustainable development throughout the region. WACSOF works to strengthen the capacities of CSOs, facilitate dialogue between governments and civil society, and support transparent and inclusive electoral processes. The organization advocates for responsible and equitable public policies that promote peace, security, and stability in the region.

For more information, please contact: 

West African Civil Society Forum (WACSOF) 

8, Jaba Close, off Dunukofia Street, Area 11, Garki

Abuja, Nigeria

Tel: +234 (0) 903 393 9809

Email: info@wacsofoscao.org   

Website: www.wacsofoscao.org    

James Ugochukwu

General Secretary

West African Civil Society Forum (WACSOF)

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

13/11/2024

A la veille des élections législatives du 17 novembre 2024 au Sénégal, le Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO) lance un appel pour un processus électoral pacifique, transparent et inclusif, exhortant toutes les parties prenantes à s’assurer que ces élections reflètent la volonté du peuple dans un climat de sérénité et de respect des principes démocratiques.

Le FOSCAO exprime sa profonde inquiétude face aux récentes tensions politiques qui ont entaché la campagne électorale, en particulier les violents affrontements entre les partisans du parti au pouvoir et les groupes d’opposition. Notamment, les incidents à Saint-Louis entre les membres du PASTEF et ceux du parti d’opposition Samm Sa Kaddu ont fait des blessés et des arrestations. Le FOSCAO condamne fermement ces violences et souligne que les conflits politiques ne doivent jamais compromettre les processus démocratiques pacifiques qui sont fondamentaux pour l’avenir du Sénégal.

Face à la montée des tensions, le FOSCAO appelle tous les acteurs politiques à faire preuve de retenue et de responsabilité. L’organisation met en garde contre les discours et les actions incendiaires qui pourraient aggraver la situation. Le FOSCAO insiste sur le fait que les dirigeants, en particulier ceux qui sont au pouvoir, doivent œuvrer pour désamorcer les tensions, promouvoir l’unité nationale et respecter les normes démocratiques. Les leaders politiques ont le devoir de garantir l’intégrité du processus électoral et d’agir de manière à soutenir la paix et l’unité, sans violence ni hostilité.

En tant que pays qui a longtemps été un modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, l’intégrité démocratique du Sénégal est menacée si ces élections ne se déroulent pas dans le respect des droits de chaque citoyen. Le FOSCAO exhorte tous les acteurs politiques à s’engager dans un dialogue pacifique et à éviter toute action susceptible de compromettre la crédibilité du processus électoral ou de menacer la stabilité nationale.

Le FOSCAO souligne également l’importance d’une élection transparente et inclusive, où chaque citoyen peut voter librement et en toute sécurité. Le rôle de la société civile est crucial dans l’observation des élections afin de s’assurer que les normes internationales sont respectées et que le processus reste équitable et crédible. Le FOSCAO appelle au renforcement des mécanismes de transparence, notamment en ce qui concerne les processus de vote et de dépouillement, afin de garantir que les résultats reflètent fidèlement la volonté du peuple.

En outre, l’organisation appelle à l’unité nationale face aux défis socio-économiques actuels au Sénégal, y compris la hausse des prix et les effets des récentes inondations. Le FOSCAO exhorte tous les dirigeants politiques et les citoyens à œuvrer ensemble pour surmonter les divisions et se concentrer sur l’objectif commun d’un avenir démocratique et prospère pour le Sénégal.

« Alors que le Sénégal aborde ce moment critique, nous devons nous rappeler que la démocratie est renforcée par un dialogue pacifique, un respect mutuel et un engagement en faveur d’un État de droit. Ces élections sont l’occasion de réaffirmer la réputation du Sénégal en tant que modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest », a déclaré le FOSCAO.

Enfin, le FOSCAO réaffirme son engagement à soutenir des processus électoraux pacifiques et transparents dans les pays de l’Afrique de l’Ouest et appelle tous les citoyens, partis politiques et autorités sénégalais à s’unir pour garantir la stabilité du pays, préserver les valeurs démocratiques et assurer la confiance du peuple dans leurs institutions.

FIN

James Ugochukwu 

Secrétaire Général 

Forum des Sociétés Civiles de l’Afrique de l’Ouest (WACSOF)

À propos de WACSOF

Le Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO) est un réseau régional clé d’organisations de la société civile (OSC) de toute l’Afrique de l’Ouest. Sa mission fondamentale est de promouvoir l’engagement de la société civile dans la gouvernance démocratique, la protection des droits de l’homme et le développement durable dans l’ensemble de la région. Le FOSCAO travaille à renforcer les capacités des OSC, à faciliter le dialogue entre les gouvernements et la société civile, et à soutenir des processus électoraux transparents et inclusifs. L’organisation plaide pour des politiques publiques responsables et équitables qui favorisent la paix, la sécurité et la stabilité dans la région.

Pour plus d’informations, veuillez contacter 

Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO) 

8, Jaba Close, off Dunukofia Street, Area 11, Garki

Abuja, Nigeria

Tél: +234 (0) 903 393 9809

Courriel: info@wacsofoscao.org    

Site web: www.wacsofoscao.org     

James Ugochukwu

Secrétaire général

Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO

Comunicado de imprensa

O Fórum da Sociedade Civil da África Ocidental (FOSCAO) congratula-se com a recente decisão do Presidente Bola Tinubu de ordenar a libertação imediata de todos os menores detidos durante os protestos #EndBadGovernance que tiveram lugar em toda a Nigéria em agosto.

Reconhecemos a ação rápida do Presidente em resposta à indignação pública em torno da detenção de menores e apoiamos firmemente a sua diretiva para garantir o seu regresso seguro e rápido às suas famílias. Esta decisão é coerente com as obrigações legais da Nigéria ao abrigo dos quadros regionais e internacionais de direitos humanos que dão prioridade à proteção dos direitos das crianças.

Em particular, a FOSCAO sublinha que esta decisão é coerente com a Carta Africana dos Direitos e do Bem-Estar da Criança (ACRWC), da qual a Nigéria é signatária. O artigo 5.º da Carta estipula que “nenhuma criança será privada da sua liberdade de forma ilegal ou arbitrária” e sublinha que todas as formas de detenção devem respeitar os princípios que servem os melhores interesses da criança. A detenção de menores sem ter em conta o seu bem-estar e as suas protecções legais viola diretamente este princípio. A FOSCAO felicita o Presidente por ter abordado esta questão e por ter salvaguardado o bem-estar dos menores envolvidos nas manifestações.

Além disso, notamos que a Política da Criança da CEDEAO 2019-2030 fornece um quadro sólido para a proteção dos direitos das crianças na África Ocidental, apelando ao estabelecimento de sistemas de proteção da criança que garantam a segurança e o bem-estar de todas as crianças, particularmente durante períodos de agitação política. Em particular, a Política sublinha a importância de assegurar que “as crianças sejam protegidas de todas as formas de violência, abuso, negligência e exploração” (artigo 3.2). A Política também apela à promoção dos direitos das crianças à proteção jurídica, ao tratamento justo e ao acesso à justiça, particularmente nos casos em que os menores são presos ou detidos durante manifestações ou protestos públicos.

A FOSCAO também se congratula com as instruções dadas pelo Presidente Tinubu ao Ministério dos Assuntos Humanitários e da Redução da Pobreza para garantir o bem-estar imediato dos menores e facilitar a sua reunificação segura com os seus pais ou tutores. Estas acções estão em conformidade com o compromisso da Política da Criança da CEDEAO de garantir a reintegração social e a reabilitação das crianças em conflito com a lei, bem como com a diretiva da ACRWC segundo a qual as crianças privadas de liberdade devem ser tratadas com respeito pela sua dignidade humana e devem receber cuidados que promovam a sua reabilitação e reintegração na sociedade.

Enquanto organização empenhada na proteção e promoção dos direitos humanos em toda a África Ocidental, a FOSCAO apela à adesão contínua aos quadros regionais e internacionais de proteção da criança, incluindo a Política da Criança da CEDEAO 2019-2030 e a Carta Africana dos Direitos e do Bem-Estar da Criança. Apelamos à transparência e responsabilização contínuas nos processos legais relacionados com estes eventos e instamos todas as partes interessadas a defender os direitos das crianças em todas as circunstâncias, particularmente nas suas interações com a lei.

A FOSCAO continuará a acompanhar de perto a evolução da situação e continua empenhada em garantir que os direitos de todas as crianças na África Ocidental sejam protegidos e promovidos de acordo com as normas internacionais e regionais estabelecidas.

Para mais informações, é favor contactar

Secretariado da FOSCAO: 8, Jaba Close, off Dunukofia Street, Area 11, Abuja, Nigéria 

Correio eletrónico: contactwacsof@gmail.com, info@wacsofoscao.org     

Telefone:  +234 903 393 9809

James Ugochukwu

Secretário-Geral

Fórum da Sociedade Civil da África Ocidental (WACSOF)

Referências principais:

1. Carta Africana dos Direitos e do Bem-Estar da Criança (ACRWC): 
2. Artigo 5.º: “Nenhuma criança será privada da sua liberdade de forma ilegal ou arbitrária”.
3. Artigo 17.º: afirma que as crianças em conflito com a lei devem ser tratadas com dignidade, com ênfase na sua reabilitação.

• Política da Criança da CEDEAO 2019-2030: 
• Artigo 3.2: Apela à proteção das crianças contra a violência, o abuso, a negligência e a exploração.
• N.º 4 do artigo 6.º: Sublinha a necessidade de criar sistemas de proteção da criança para garantir o respeito dos seus direitos, incluindo o seu bem-estar durante os processos judiciais ou a agitação política.

Communiqué de presse

Le Forum de la Société civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO) salue la récente décision du Président Bola Tinubu d’ordonner la libération immédiate de tous les mineurs détenus lors des manifestations #EndBadGovernance qui ont eu lieu à travers le Nigéria en août.

Nous reconnaissons l’action rapide du Président en réponse à l’indignation publique entourant la détention de mineurs, et nous soutenons fermement sa directive visant à assurer leur retour rapide et en toute sécurité auprès de leurs familles. Cette décision est conforme aux obligations légales du Nigeria en vertu des cadres régionaux et internationaux des droits de l’homme qui donnent la priorité à la protection des droits de l’enfant.

En particulier, le FOSCAO souligne que cette décision est conforme à la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE), dont le Nigéria est signataire. L’article 5 de la Charte stipule qu’« aucun enfant ne sera privé de liberté de manière illégale ou arbitraire » et souligne que toute forme de détention doit respecter les principes qui servent l’intérêt supérieur de l’enfant. La détention de mineurs sans tenir compte de leur bien-être et de leurs protections juridiques viole directement ce principe. Le FOSCAO félicite le Président d’avoir abordé cette question et d’avoir sauvegardé le bien-être des mineurs impliqués dans les manifestations.

En outre, nous notons que la Politique de l’Enfant de la CEDEAO 2019-2030 fournit un cadre solide pour la protection des droits de l’enfant en Afrique de l’Ouest, appelant à la mise en place de systèmes de protection de l’enfant qui garantissent la sécurité et le bien-être de tous les enfants, en particulier pendant les périodes de troubles politiques. En particulier, la Politique souligne l’importance de veiller à ce que « les enfants soient protégés contre toutes les formes de violence, d’abus, de négligence et d’exploitation » (article 3.2). La Politique préconise également la promotion des droits des enfants à la protection juridique, au traitement équitable et à l’accès à la justice, en particulier dans les cas où des mineurs sont arrêtés ou détenus au cours de manifestations ou de protestations publiques.

Le FOSCAO se félicite en outre des instructions données par le Président Tinubu au ministère des affaires humanitaires et de la réduction de la pauvreté pour assurer le bien-être immédiat des mineurs et faciliter leur réunification en toute sécurité avec leurs parents ou tuteurs. Ces actions sont en accord avec l’engagement de la Politique de l’Enfant de la CEDEAO à assurer la réinsertion sociale et la réhabilitation des enfants en conflit avec la loi, ainsi qu’avec la directive de l’ACRWC selon laquelle les enfants privés de liberté doivent être traités avec le respect de leur dignité humaine et doivent recevoir des soins qui favorisent leur réhabilitation et leur réintégration dans la société.

En tant qu’organisation engagée dans la protection et la promotion des droits de l’homme à travers l’Afrique de l’Ouest, le FOSCAO appelle à une adhésion continue aux cadres régionaux et internationaux pour la protection de l’enfance, y compris la Politique de l’Enfant de la CEDEAO 2019-2030 et la Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant. Nous plaidons pour une transparence et une responsabilité continues concernant les processus juridiques liés à ces manifestations et nous exhortons toutes les parties prenantes à faire respecter les droits des enfants en toutes circonstances, en particulier dans leurs interactions avec la loi.

Le FOSCAO continuera à suivre de près l’évolution de la situation et reste déterminée à faire en sorte que les droits de tous les enfants en Afrique de l’Ouest soient protégés et promus conformément aux normes internationales et régionales établies.

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Secrétariat du FOSCAO : 8, Jaba Close, off Dunukofia Street, Area 11, Abuja, Nigeria 

Courriel: contactwacsof@gmail.com, info@wacsofoscao.org   

Téléphone: +234 903 3939 +234 903 3939 809

James Ugochukwu

Secrétaire Général

Forum de la Société Civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO)

Références clés:

1. Charte Africaine des Droits et du Bien-être de l’Enfant (CADBE): 
2. Article 5: « Aucun enfant ne doit être privé de liberté de façon illégale ou arbitraire ».
3. Article 17: stipule que les enfants en conflit avec la loi doivent être traités avec dignité, en mettant l’accent sur leur réadaptation.

• Politique de l’Enfant de la CEDEAO 2019-2030: 
• Article 3.2: appelle à la protection des enfants contre la violence, les abus, la négligence et l’exploitation.
• Article 6.4: Souligne la nécessité de mettre en place des systèmes de protection de l’enfance pour garantir le respect des droits des enfants, y compris leur bien-être pendant les procédures judiciaires ou les troubles politiques.